L’interprétation d’une représentation visuelle des données dans un tableau, l’attention portée à des statistiques, la gestion d’une identité numérique personnelle, une sensibilité aux risques de cybermobbing, effet Streisand et mémoire de réseau, …. ces quelques compétences appartiennent au champ récent de la littératie des données.
Personne ne remet en question la nécessité pour l’École de former des citoyen·nes capables de lire et écrire (littératie) ainsi que de compter les nombres (algèbre). Ce sont des compétences essentielles des élèves pour “accéder, au terme de la scolarité obligatoire, aux filières de formation post-obligatoires, s’intégrer dans la société, s’insérer dans la vie professionnelle et vivre en harmonie avec [elleux] et autrui.”*
Maintenant que le numérique est installé (à tort ou à raison, pour le meilleur ou pour le pire) dans les nombreuses facettes du collectif et de l’individu, la Confédération reconnaît le besoin en littératie des données de ses habitant·es et soutient des recherches pour l’enseignement et la transmission de compétences dans ce champ.
La collègue Evamaria Kaiser de la Haute École des Grisons a interrogé des chercheurs dans le domaine et compilé leurs réponses dans une série d’interviews disponibles ci-dessous:
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