Le CRE/ATE collabore avec Michael Montavon pour délimiter les zones de droit et de non-droit dans l’environnement numérique lorsqu’il s’agit d’activités pédagogiques. L’intention est de permettre le développement de compétences juridiques de base, afin d’outiller les enseignant·es vers des prises de décisions réfléchies lorsqu’il s’agit de laisser des traces numériques. Parce qu’au fond, au-delà du projet pédagogique pour lequel elles· ils en sont les expert·es, ce qui retient les enseignantes sont les limitations techniques (vouées à disparaître avec l’avènement du design à la pomme) et les limitations légales. Il semble donc juste d’offrir une formation sur le droit à la protection des données.
Tout débute avec les textes légaux. Vous savez, ces textes indigestes qui décrivent les comportements autorisés ou non, avec une marge d’interprétation plus ou moins grande. De là, les principes généraux du droit à la protection des données sont détaillés (licéité, reconnaissabilité, finalité, proportionnalité, sécurité, exactitude…), pour ensuite exposer les principes (pesée des intérêts, consentement, droit d’accès…). Ensuite, après un bref crochet via le droit d’auteur, les enseignant·es sont invité·es à prendre position sur la base de vignettes/exemples/situations.
Un contenu nécessaire en plus d’être passionnant, à retrouver ici : droit_protection_donnees_montavon
Au plaisir de cette collaboration !
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