« Sophie la vache musicienne » : Critique de lecture
Résumé :
Comme le titre nous l’indique, cet ouvrage traite le thème de la musique. Sophie, la vache, le personnage principal, aime beaucoup la musique. Un jour, en lisant le journal, elle voit l’annonce d’un concours de musique.
Sophie veut tenter sa chance. Arrivée dans la grande ville où a lieu ce
concours, Sophie s’annonce dans différents orchestres mais elle ne convient pas aux critères : trop légère, trop petite, trop brune, pas assez chic …
Sophie est désespérée, elle veut rentrer chez elle. Va-t-elle poursuivre son rêve ? Va-t-elle trouver un orchestre qui l’acceptera réellement pour ses talents de musicienne ?
Les auteurs-illustrateurs : Geoffroy de Pennart
Maison d’édition : Kaléidoscope
Date de parution : Février 2012
Age conseillé/degrés : 3-4H
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Critique :
Premièrement, ce que j’ai aimé de l’écriture de cet ouvrage est que celle-ci est très simple et donc facilement accessible pour les enfants. Les phrases sont courtes et il y a peu de phrases par pages (entre 2 et 5). Il y a de la diversité entre la narration et les dialogues évoqués entre les personnages du livre. Le vocabulaire de cet ouvrage est très basique. Cependant Geoffroy de Pennart instaure quelques mots plus compliqués pour les enfants de jeune âge tel : être convié, herbivores, ruminer, bovine, fulminer, bredouiller, affluer…
Concernant les illustrations, il y en a de deux types. Certains dessins sont bien détaillés. Il y a beaucoup de choses à observer avec un arrière-plan assez conséquent.
Les couleurs sont vives : vert, jaune, bleu, rose, etc. Ces dessins ont un cadre qui prend la forme d’une ligne faite à main levée.
Au contraire, d’autres dessins sont très simples, sans arrière-plan autre que le blanc de la page de base. Toutefois, ils gardent les couleurs vives et la même technique de dessin. Toutes les illustrations restent très enfantines.
Concernant la première de couverture, celle-ci est simple. Le titre est bien voyant mais reste discret. L’image sur cette première de couverture illustre parfaitement le tire « Sophie la vache musicienne ». Le lecteur peut en déduire que la vache sur l’image est Sophie. Concernant la quatrième de couverture, celle-ci reste également très banale. Nous pouvons imaginer que l’image résulte la fin de l’histoire : Sophie reçoit un prix.
La deuxième et la troisième de couverture sont identiques. Sur ceux-ci sont illustrés des cartes postales et une pièce d’identité du personnage principale : Sophie. Je suppose que Geoffroy de Pennart souhaitait ainsi présenter la vache, Sophie afin que les lecteurs rentrent déjà dans l’histoire.
Lors de ma lecture de cet ouvrage, j’ai pu m’identifier à cette vache musicienne et je pense que les élèves peuvent en faire de même. En effet, au fond nous avons tous également des rêves à poursuivre, des défis à relever, des épreuves injustes et inattendus. Je lirai très certainement ce livre avec mes élèves, car la morale de l’histoire est celle de ne jamais abandonner ses rêves, de persévérer et malgré les épreuves, il y a toujours de l’espoir. Je trouve ce message très important et je vous conseille vivement ce livre.
Teresa Schumacher 1F1
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