Autrice et illustratrice : Isabelle Carrier
Maison d’édition : bilboquet
Date de parution : 2009
Âge : à partir de la 5H/6H, avec l’enseignant/e
Résumé de l’histoire :
Le protagoniste de ce livre est un enfant appelé Anatole. Un jour, une casserole lui tombe sur la tête et, depuis ce moment-là, Anatole ne va plus jamais pouvoir s’en séparer. Cet événement, rend Anatole différent des autres personnes ; il devient très sensible, artistique et il donne beaucoup d’affection aux personnes entour de lui.
L’enfant réalise que cette casserole lui empêche de bouger et de jouer avec les autres enfants. Il remarque qu’il est impossible pour lui de s’en débarrasser et, énervé et déçu, il décide de se cacher en dessous de cette casserole. Heureusement, il rencontre une dame, qui l’incite à enlever cet objet de sa tête, en lui montrant qu’elle aussi a une petite casserole. Grâce à elle, Anatole retrouve confiance en lui-même, en découvrant les points forts de sa casserole. En trouvant une solution pour trainer ce lourd objet, le protagoniste s’intègre à nouveau dans la société, en se faisant aimer par toutes les personnes entour de lui.
Regarde critique :
J’ai choisi ce livre car il traite d’un thème universel ; apprendre à vivre avec nos propres problèmes et peurs. Je pense que cela peut être un excellent outil à utiliser en classe pour discuter ensemble sur les difficultés et peurs des enfants. Cette histoire incite les enfants à reconnaitre leurs respectives casseroles et prendre, donc, conscience de leurs peurs. Personnellement, je crois qu’un enfant seul ne peut pas aborder les thèmes décrits dans le livre. Pour cette raison, je retiens que l’accompagnement de l’enseignant ou enseignante est essentiel.
De plus, les graphismes ne sont pas particulièrement intéressants et adaptés aux enfants ; les couleurs ne sont pas très vives, les images ne sont pas grandes et les pages sont assez vides. Je suppose que le but de l’autrice était, donc, de nous faire concentrer sur le message de ce livre et pas trop sur les dessins.
Personnellement, ce livre m’a fait réfléchir beaucoup ; en me rappelant des moments de ma vie, dans lesquelles mes peurs ou mes problèmes m’ont empêchée d’avancer. En effet, je trouve qu’il n’est pas toujours facile de pouvoir vivre avec nos propres peurs et les affronter. Je crois que tout le monde peut s’identifier avec la situation du petit Anatole, chaque personne a une casserole, plus ou moins grande, à traîner et que, parfois, peut empêcher des relations avec les autres ou être la raison de notre découragement. Il est important de souligner, comme le fait l’autrice avec la dernière phrase du livre « Anatole est toujours le même », que trouver une solution pour vivre avec nos propres problèmes, ne signifie pas que nous devons changer nous-mêmes.
Le seul point que je n’ai pas bien compris, est lié à l’image dans laquelle tout commence par la casserole qui tombe sur la tête d’Anatole. J’aimerais comprendre si l’autrice fait référence à des problèmes que l’enfant rencontre au cours de sa croissance ou à un handicap préexistant qui se manifeste plus tard.
Teresa Verzegnassi 1.6F
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