J’ai perdu mon sourire

Par annemarie

Critique de lecture : "J'ai perdu mon sourire" Titre : J’ai perdu mon sourire Auteur : Thierry Robberecht Illustrateur : Philippe Goosens Éditeur : Mijade Année : 2005 Âge conseillé : 3 à 5 ans

Critique de lecture : « J’ai perdu mon sourire »

Titre : J’ai perdu mon sourire
Auteur : Thierry Robberecht
Illustrateur : Philippe Goosens
Éditeur : Mijade
Année : 2005
Âge conseillé : 3 à 5 ans

Résumé :

Suite aux moqueries d’un de ses camarades et le regard de ses amis, une petite fille perd son sourire et n’ose pas avouer la raison à sa maman.

Malgré les clowneries de son papa, elle n’arrive pas à retrouver son sourire, mais elle décide finalement d’aller le chercher seule…

 

Critique :

« Alors, aussitôt, mon sourire est revenu et je ne l’ai jamais perdu ! »

Semble être un livre très intéressant pour prendre du recul et faire face aux moqueries des enfants.

Ce livre est une bonne approche pour évoquer la thématique du rejet de l’autre et des moqueries, qui sont très fréquentes mais souvent banalisées, elles sont pourtant une source de stress et peuvent entraîner un retentissement sur l’équilibre psychologique de l’enfant.

J’ai particulièrement apprécié ce livre grâce au titre qui m’a beaucoup interpellé. Étant élève j’ai subi du harcèlement scolaire et j’aurai voulu que mon entourage m’aide et m’apprenne à riposter à cette maltraitance.

On approuve une facilité à lire et à comprendre ce livre. Les illustrations colorées des scènes peintes sous forme d’aquarelle, à l’ancienne et de couleurs chaudes sont en harmonie avec le récit.

Quant à la typographie, belle, limpide et simple rend la lecture fluide et agréable. On y trouve également des mots écrits en grand et en gras, cela peut aider les enfants à lire.

Personnages de l’histoire : Dans cet ouvrage, le personnage principal est la petite fille qui raconte d’ailleurs son histoire. En revanche, son prénom nous y est inconnu, tout comme celui de ses parents et de ses camarades. Quant à son camarade qui se moque d’elle s’appelle Max. Personnellement, j’aurai préféré qu’on puisse identifier la fille par son prénom, car ça reste le personnage principal de l’histoire et sa faciliterait son repérage.

Utilisation en classe :  je pense que ce livre est idéal à lire à des enfants du premier cycle. Car il transmet beaucoup de valeurs et d’émotions. Certains des élèves se reconnaîtront !

Ça peut être un bon point de départ pour éveiller l’attention des élèves à respecter leurs camardes et d’élaborer un plan d’action dont l’objectif est de faire face à des situations du harcèlement, tout en sensibilisant les élèves à cette thématique importante pour la société.

Lilia Selama Mechai 1.1

 

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