« Un jour j’ai eu une idée » par Kobi Yamada

Par annemarie

Chères lectrices, chers lecteurs,   Avez-vous déjà eu une idée ? Vous allez me dire : « Bien évidemment ! ». Je recommence… Avez-vous déjà eu une idée que vous n’avez pas osé extérioriser par peur d’être jugé ?

Chères lectrices, chers lecteurs,

 

Avez-vous déjà eu une idée ?

Vous allez me dire : « Bien évidemment ! ». Je recommence…

Avez-vous déjà eu une idée que vous n’avez pas osé extérioriser par peur d’être jugé ?

C’est autour de cela que se tourne l’histoire de Kobi Yamada. Il est l’auteur de ce livre édité par Hachette Pratique et paru en février 2021. Un jour j’ai eu une idée fait passer un beau message. Quel que soit l’idée que vous ayez, qu’elle soit différente ou folle, accueillez-la, laissez-lui de l’espace, laissez-la se développer. Ce que votre idée va devenir dépend de vous.

4ème de couverture

C’est l’histoire d’un enfant. Nous ne connaissons pas son prénom. Ce qui, je pense, permet plus facilement aux enfants de s’identifier à lui. Le seul moyen qui nous permet de dire que c’est un garçon est de se référer au texte : « Je voyais bien que je me sentais mieux et que j’étais plus heureux quand elle m’accompagnait. ». La narration se fait à la première personne du singulier. Le petit garçon nous raconte qu’un jour il a eu une idée. Il explique comment elle est apparue et comment il l’a apprivoisée, qu’est-ce qu’il en a fait. Les lecteurs ont accès aux pensées du narrateur. Ceci permet de se sentir proche du petit garçon.

Je trouve l’histoire très originale et atypique. Elle est inspirante et veut faire comprendre aux enfants que leurs idées méritent d’être extériorisées en leur donnant confiance en eux. Même si leur idée paraît un peu dingue ou trop spéciale, il ne faut pas avoir peur du jugement des autres. Il n’est pas important. J’aime beaucoup la phrase finale : « Et alors, j’ai compris ce qu’on fait avec une idée… On change le monde. ». Cette phrase est porteuse d’espoir. Je vois bien ce livre être lu en 1 à 4H mais il est également abordable en 5 à 8H et même à tout âge. La morale pourrait servir à n’importe quelle personne et comme le dit l’auteur dans le 4ème de couverture : « Cette histoire s’adresse à tous ceux, grands ou petits, qui, un jour, ont eu une idée en apparence trop ambitieuse, trop originale ou trop complexe. ».

Ce New York Times Best-Seller est agréablement et joliment illustré par Mae Besom. Illustratrice chinoise de livre pour enfants, elle privilégie des outils traditionnels comme le pinceau et l’aquarelle. Son trait de pinceau est onirique. Au début du livre, il n’y a que très peu de couleurs ; seul l’idée est colorée, le reste en noir et blanc est un peu grisé. Au fur et à mesure que l’idée se développe, de la couleur s’ajoute. Plus elle prend de place dans la vie du garçon, plus de la couleur apparaît sur les pages. Jusqu’au jour où l’idée se transforme et prend son envol dans le ciel. À partir de là, les pages sont remplies de couleurs jusqu’à la fin.

Pour moi, ce livre qui a reçu l’or du independent publisher book awards en vaut le coup. Il a suscité chez moi un sentiment de bonheur et de satisfaction. J’ai apprécié le lire et je ne peux que le recommander comme lecture en classe de 1 à 8H. Le message pousse au développement personnel et à la confiance en soi des élèves et en leurs idées. J’ai été agréablement surprise. Si vous êtes curieux, le même auteur a aussi publié Un jour j’ai eu un problème, qui, comme celui-ci a un fil rouge qui se développe et des couleurs qui prennent de plus en plus d’ampleur au cours de l’histoire. Je serais curieuse de le lire.

 

J’ai une idée…

Et si vous lisiez Un jour j’ai eu une idée pour prendre connaissance en détails de cette belle histoire ?

 

Naemi Stoll 1.2F

 

 

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