Fifi Brindacier

Par annemarie

Auteur :Astrid Lindgren Illustrateur : Daniel Maja Maison d’édition : HACHETTE Jeunesse…

                        • Auteur :Astrid Lindgren

                        • Illustrateur : Daniel Maja

                        • Maison d’édition : HACHETTE Jeunesse

                        • Date de parution : 1945

                        • Âge conseillé : 8 à 10 ans

 

Critique du livre Fifi Brindacier – Astrid Lindgren

C’est avec plaisir que j’ai découvert ce grand classique de la littérature de jeunesse ! Aimant l’impertinence, le courage, l’originalité et les répliques rigolotes, je me suis amusée à lire ce livre. Fifi Brindacier est une jeune fille qui vit seule dans une maison nommée « Drôlederepos ». Elle a une force incroyable et est têtue car elle souhaite mener sa vie comme elle l’entend du haut de ses trois pommes.

Les chapitres composent chacun une aventure qui peut être lue séparément, Chaque histoire, illustre une morale, que nous pouvons lire pour l’enseigner. Comme il n’y a pas d’ordre chronologique, l’enfant peut choisir lui-même une histoire qui l’intéresse. Évidemment, l’héroïne principale de ce livre, Fifi Brindacier, donne tout son charme au livre. Elle est intrépide, insolente, indépendante et est unique en son genre, car elle ne se soucie pas du tout du regard des autres. Elle vit sa vie comme elle l’entend. Elle suit ses rêves et dégage une bonne humeur, contagieuse. Bien sûr, c’est une grande menteuse. Mensonge ? Vérité ? Cela importe peu, car c’est un rayon de soleil qui illumine la pièce. Ses mensonges font rire, ou énervent les plus naïfs.

Fifi, est en complet décalage avec la société qui l’entoure. Elle est tout à fait incapable de se comporter correctement, dans cette société si conditionnelle. Malgré tout, nous pouvons comprendre que l’originalité de quelqu’un fait tout son charme. Cela nous montre, que nous n’avons pas besoin de « coller » aux normes pour nous sentir bien, avoir des amis, être indépendant. Ainsi, Fifi séduit le public du cirque lorsqu’elle va assister au spectacle ou épate la foule lorsqu’elle sauve deux petits garçons des flammes. Vive, active et rigolote, elle a toujours réponse à tout et suscite la sympathie.

Nous pouvons également observer, le décalage entre le comportement de Fifi et sa voisine du même âge, Annika. Annika est une petite fille modèle, toujours très soignée, sage et timide. Mais en présence de Fifi, c’est comme si elle libérait son âme d’enfant. Elle ose explorer et faire des bêtises. Ainsi, l’auteur souligne que les enfants sont avant tout des enfants ! Ils doivent pouvoir expérimenter, découvrir le monde par eux-mêmes, oser et se tromper. La famille d’Annika et de son frère Tommy est exemplaire, mais les enfants s’y ennuient. Fifi est l’étincelle qui les réveille.

Cette héroïne est aussi très courageuse, elle a une force incroyable et n’a peur de rien. Cela nous montre que c’est en osant que nous faisons des découvertes. Si nous nous laissons envahir par la peur, nous sommes bloqués, nous n’avançons plus. Il y a donc ici, une critique de la façon de prendre une décision. Il faut suivre ses envies et ne pas « commencer à se poser trop de questions », si nous voulons partir à l’aventure et découvrir de nouvelles choses. Ainsi, grâce à son caractère impétueux, Fifi accomplit des exploits, fait rire les gens et obtient ce qu’elle veut.

Fifi Brindacier montre également que nous pouvons nous tromper et faire des actions qui dérangent les autres sans nous en rendre compte. Mais, c’est en osant et en commettant des erreurs que nous apprenons. Comme le dit si bien Churchill, « Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. Agissez comme s’il était impossible d’échouer. Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». Fifi est cette optimiste qui ne craint pas les difficultés qu’elle rencontre car elle voit toujours le positif, l’aventure.

Également, cette petite fille « vibre » pour la justice, l’égalité. Quand cinq garçons attaquent un petit garçon du voisinage, elle prend tout de suite sa défense et met une « raclée » aux autres. Également, quand les voleurs veulent profiter de son innocence d’enfant pour lui dérober tout son or dans la villa, elle les utilise et leur fait faire danser la Polka avec elle. Malgré tout, elle n’est jamais méchante ou moqueuse. Elle nous rappelle, que nous devons nous soutenir les uns les autres et ne pas profiter de la faiblesse d’autrui.

                                                                                                                                                                                   Sophie Remillieux

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