Sur une planète lointaine mais étrangement ressemblante à celle que nous connaissons, vivent plusieurs peuplades pacifiques. La biosphère de cet astre est en quelque sorte connectée. Une des clefs de cette symbiose est une étrange créature nommée « le Roi des bêtes ». Notre histoire suit un jeune garçon, Horb, gardien du Roi des bêtes, qui s’attelle à nourrir et s’occuper de la créature. Un jour, alors qu’Horb était parti à la recherche de cristaux, mets de prédilection, une pluie de météorites ravage le village dans lequel Horb, son ami Bouko et le Roi des bêtes vivent. De ces immenses roches sortent des contingents armés jusqu’au dent, qui pillent et emprisonnent les villageois. Horb comprend vite que ces envahisseurs venus d’outre-espace sont là pour capturer le Roi des bêtes afin de s’accaparer un pouvoir élevé au rang de mythe, l’Ultralazer. S’ensuit alors une longue fuite pleine de rebondissements et de découvertes…
A propos du livre
Ce livre est adapté aux enfants ayant 10 ans ou plus.
Comment ai-je choisi ce livre ? J’ai tout d’abord défini le thème et les sujets abordés. Il me paraissait pertinent de choisir le thème de l’écologie au vu de la direction que prend notre civilisation et l’état de son berceau, la Terre. Ces derniers temps on entend souvent parler d’éco-anxiété. Informer les jeunes sur l’écologie et notre système de consommation non-durable est primordiale mais ceci doit être fait de manière douce. Le flux d’informations et les « breaking news » peuvent amener beaucoup d’anxiété. C’est là que la littérature de jeunesse entre en jeu. Elle amène le jeune lecteur à prendre connaissance du monde qui l’entoure tout en étant adapté à la charge de psychologique que l’enfant peut accepter.
Comme déjà dit, ce livre peut être une porte d’entrée intéressante à la biosphère et à sa symbiose. Les deux premières pages ainsi que les deux dernières nous montrent une carte de la planète pleine d’informations sur l’état de la flore, de la faune et de la population fongique. Les activités volcaniques ainsi que le climat y sont détaillés. Certains éléments se retrouveront dans l’histoire. Il pourrait donc être intéressant de faire la parallèle avec les notions vues en cours d’environnement ou de sciences de la nature.
Ce qui frappe tout de suite c’est la patte de l’illustrateur qui se dirige vers des dessins type Manga. Ces dernières années l’on a vu un essor important des Manga et des Anime (dessin animé) en occident, comme avec les célèbres Naruto, Dragon Ball Z et j’en passe. Même des studios d’autres origines que japonaise s’y sont mis massivement. Les enfants (moi y compris quand j’étais plus jeune) sont donc attachés à ce style qu’ils affectionnent.
J’ai beaucoup apprécié le papier peint amenant une grande beauté aux décors. La diversité écologique du monde dans lequel évoluent nos personnages augmente cet effet.
Cependant ce qui m’a déplu sont les personnages qui ne sont pas assez détaillés et les rebondissements parfois trop évidents ou mal amenés. Mais difficile de se faire une idée avec le peu de connaissances et de recul que j’ai pour l’instant sur la littérature de jeunesse. Je vois donc tout l’intérêt des cours sur la littérature de jeunesse que nous avons suivi et suivront tout au long de notre cursus à la hep.
Malcom Oudot 1.4F
Références
Giraud, P., Henry, M., & Duque, Y. (2019). Horb et Bouko : Ultralazer Tome 1. Delcourt.
Les trois images ont été scannées dans le livre.
Commentaires