J’ai deux maisons

Par annemarie

Maison d'édition : Gautier Languereau Auteur: Cécile Beaucourt Illustrateur : Cécile Geiger Thème : Divorce et famille Date de parution : 27.09.2006 Âge conseillé / degrés: 3-6 ans et 1-2H

Maison d’édition : Gautier Languereau

Auteur: Cécile Beaucourt

Illustrateur : Cécile Geiger

Thème : Divorce et famille

Date de parution : 27.09.2006

Âge conseillé / degrés: 3-6 ans et 1-2H

Résumé : Dans ce livre nous abordons le thème de la séparation des parents vue des yeux d’une petite fille. Le thème du divorce est abordé de manière simple, directe et de façon optimiste. Suite au divorce, la fille se rend compte qu’elle a tout à double, la chambre de princesse, plein de bisous ou encore double portion de bonbons. La triste situation est montrée de manière optimiste.

Personnage : On se met dans la peau de la petite fille dont on ne connaît pas le nom. Dans le livre on voit ses parents, la nouvelle copine de son papa ainsi qu’aux dernières pages, un garçon de l’âge à la petite fille.

Illustrations : Les illustrations sont faites en peinture et les couleurs se mélangent. J’ai l’impression que c’est fait pour donner un air doux et agréable aux dessins, ce qui permet de bien accompagner l’histoire.

Écriture : L’histoire est écrite avec un vocabulaire très simple. Les phrases sont courtes et les situations sont décrites de manière minimaliste. Je pense que c’est un bon moyen de présenter l’histoire. On comprend tout ce qui se passe sans trop connaître tous les détails de la famille.

Pourquoi avoir choisi ce livre : Je trouve intéressant de proposer une littérature qui permet, aux enfants qui traversent des situations pareilles, de voir qu’ils ne sont pas tout seuls. Cela leur permet de voir que c’est une thématique sur laquelle on a le droit de parler et vu que ce livre présente cette situation de façon optimiste, je pense que c’est encore plus agréable, pour un enfant de rentrer en contact avec sa situation.

Les parties importantes du livre  :

Il y a deux pages où l’on voit que les deux parents sont là pour l’enfant et ils lui  font comprendre que ce n’est pas de sa faute à elle. Le père qui met sa main sur l’épaule de sa fille ainsi que la maman qui câline sa fille. Les deux parents l’aiment encore toujours autant même s’ils sont séparés. Souvent, le problème chez les enfants de parents divorcés, c’est qu’ils ont l’impression d’en être la cause et c’est important, je pense, pour l’avenir de l’enfant, que les parents lui font bien comprendre qu’il n’y est pour rien.

À la fin du livre on nous montre que ce n’est pas parce que nos parents n’ont pas réussi à rester amoureux que nous on n’est pas voué à trouver un amoureux pour la vie. La fille joue avec un garçon et parle du fait qu’elle trouvera peut-être un prince charmant avec lequel elle pourra peut-être avoir des enfants. Ceci montre que cette fille n’a pas perdu l’espoir que l’amour existe.

 

Avis après la lecture : Je trouve que ce livre est réconfortant, le divorce n’est jamais une situation facile. Dans ce livre les illustrations nous permettent d’adoucir la situation et de voir peut-être les quelques points positifs pour l’enfant, comme avoir tout à double et le fait que ses parents sont désormais heureux.

Ce livre en classe : Je ne pense pas que je lirai cette histoire à mes élèves. Je garderai le livre dans la bibliothèque pour que les élèves qui s’y intéressent puissent le regarder et se questionner. Je resterai par la suite ouverte à la discussion si ceux-ci désirent m’en parler. Je recommanderai probablement ce livre à des parents qui traversent cette situation avec leur enfant. Le lire en plénum peut faire surgir des questions auxquelles il serait plus favorable d’en parler à deux.

Conclusion : Je le recommanderai à tous les enfants qui traversent une situation semblable. Des parents qui divorcent peuvent lire cette histoire à leur enfant pour lui faire comprendre que ce n’est pas parce que ses parents se sont séparés qu’il n’a plus deux parents qui l’aiment et qui le soutiennent tout au long de sa vie. Cette histoire permet aussi à l’enfant de bien comprendre qu’il n’y peut rien lui.

Anaïs Jäggi

 

 

 

 

 

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