Ma vie de Bolosse (2017)
De Dominique Souton, illustré par Gabriel Gay et édité par l’école des loisirs
Bref résumé de l’histoire
C’est l’histoire d’un jeune garçon qui rentre au collège après avoir fini son CM2. Le jeune garçon en question, Félix Tomassin, s’auto-qualifie de ‘’Bolosse’’ car il n’a pas d’ami. Au fur et à mesure de l’histoire il va tenter par plusieurs moyens d’avoir des amis et de devenir populaire. Le lecteur se rend vite compte que ce n’est pas chose aisée au collège.
Critique de l’ouvrage
Ce livre est conseillé aux enfants de 10 à 12 ans (7-8H) et contient 112 pages. Le nombre de pages pourrait impressionner pour de la littérature jeunesse mais la police d’écriture est grande et le texte est entre coupé de petites illustrations.
J’ai choisi ce livre car je trouve le titre accrocheur. Il est rare qu’un titre de livre, encore plus destiné aux jeunes contienne un mot plutôt insultant provenant de l’argot. En effet, comme le livre le défini ce mot est employé par les adolescents et signifie sans-cerveau ou quelqu’un de démodé. Comme ce mot est employé principalement par les jeunes, je trouve judicieux de l’employer dans un livre qui leur est destiné
Je pense que ce livre est intéressant et cible bien son public. C’est dit de façon directe mais je pense que la définition des classes au collège (ou 7 à 11H ici à Fribourg) est assez réaliste et les jeunes le remarqueront vite d’eux-mêmes. Cette définition se trouve en quatrième de couverture de cet ouvrage : « Tout le monde le sait mais je préfère le rappeler le collège se divise en classes. Tout en haut les populaires qui dirigent leur petit monde. Au milieu les normaux la grande masse des collégiens, des gens sympas qui ne la ramènent pas trop. Et en bas les bolosses ou encore les invisibles qu’on n’entend jamais et qui servent de souffre-douleur. Comme moi. Dans tous les collèges c’est comme ça. Chez nous, à Nicolas Hulotte, il y a 365 élèves. Sauf quelques populaires, les autres sont tous normaux, je suis à peu près le seul bolosse. »
Dès le début du livre, le narrateur se présente comme un bolosse qui n’a pas d’amis car il est un peu différent et à certaines particularités qui font qu’on le remarque comme des crises d’asthme, des habits pas spécialement à la mode, un sac à roulette etc… Cependant, plus l’histoire avance et plus le narrateur va réussir à se faire des copains, dont un en particulier qui devient son meilleur ami. Ce livre nous parle aussi d’amourettes de jeunes adolescents et plus globalement de tout ce que traverse un jeune collégien.
J’ai beaucoup aimé ce livre car on a une sympathie pour toutes les classes présentées. Il donne une idée assez juste sur le fait que peu importe comment les gens nous voit, finalement on s’en fiche. C’est à nous d’être heureux et en phase avec nous-même. On envie souvent les gens populaires au collège mais ce n’est pas nécessairement les plus heureux. Les gens trainent souvent avec eux par intérêt. Les bolosses eux n’ont pas toujours la vie facile non plus mais l’important est de ne pas écouter les moqueries et de se concentrer sur les gens qu’on apprécie et qui sont là pour nous.
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