L’hippopotame qui avait le hoquet

Par annemarie

Créer la culture des enfants en s'amusant !

Créer la culture des enfants en s’amusant !


Auteur – illustrateur : Christine Beigel, Hervé Le Goff
Maison d’édition : Gautier Languereau / Hachette Livre
Date de parution : 2010
Âge conseillé/degrés : 3-6 ans
Auteur de la « critique » : Jennifer Ferreira



Ce charmant petit livre m’a été conseillée par une maman qui apprécie beaucoup la collection « Les petites histoires du soir ». C’est un livre d’animaux et le « narrateur » est Mamie Poule. Il n’y a donc pas d’humains dans cette histoire. Cependant, le livre est basé sur certains stéréotypes que nous avons sur les animaux. Par exemple, les poussins sont peureux, la cigogne livre les colis et l’hippopotame est un animal qui aime manger et qui a l’air un peu « bêbête ». On retrouve d’autres animaux dans le livre et ça fait parcourir le monde animal sous un autre angle.

Dans l’histoire, l’hippopotame a le hoquet à des heures fixes mais répète que ce n’est pas lui et l’intrigue se base là-dessus. Lorsque la cigogne laisse tomber son paquet dans la gueule de l’hippopotame qui baillait, elle doit trouver un moyen pour le récupérer. Elle fait alors appel à d’autres animaux pour l’aider. Lorsque le lapin arrive enfin à repêcher tout ce que l’hippopotame avait englouti, les animaux se rendirent compte que l’hippo ne mentait pas, ce n’était pas lui qui avait le hoquet !

C’est une histoire surprenante, impliquant plusieurs animaux avec un caractère bien défini et attachant. Il y a de l’humour et les illustrations sont mignonnes et parlantes. Lorsque j’ai lu les premières pages, je me demandais ce qui faisait avoir le hoquet à ce pauvre hippopotame. Lorsque la cigogne a perdu son colis dans la gueule de l’hippopotame, je me disais bien que quelqu’un en sortirait la raison du hoquet de l’hippo. J’ai été étonnée de voir le lapin pêcheur arriver mais aussi de l’apparition du ver de terre qui était drôle. De plus, le livre fait partie d’une collection spéciale et incite les lecteurs qui ont aimé ce livre à en découvrir d’autres (avec la quatrième de couverture et la dernière page).

Je trouve ce livre très intéressant car il est tout de même basé sur des stéréotypes que l’on peut avoir des animaux et c’est important que les enfants les assimilent afin de pouvoir parfois être surpris par des histoires allant contre ces stéréotypes. De plus, c’est une histoire pour des enfants de trois à six ans et les animaux sont un sujet que beaucoup d’enfants (ainsi que d’adultes) adorent.

Je pense que ce livre peut donc créer une base de données pour les futur.e.s lecteur.rice.s mais aussi faire travailler l’imagination des enfants. Lorsqu’on lit l’histoire, l’enfant peut imaginer des manières et des raisons comme moi je l’ai fait au début et c’est très bénéfique pour les enfants. D’ailleurs, je ne changerai pas la fin car je trouve qu’elle est mignonne, pas prévisible pour tous mais implique toujours les animaux et surtout donne une raison valable au hoquet de l’hippopotame.

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