L’enfant qui mangeait les nuages

Par annemarie

Auteur : Agnès de Lestrade, Aurélia Fronty.  Illustrateur : Aurelia Fronty.  Maison d’édition : éditions du Rouergue.  Date de parution : 2006.  Age conseillé : 4-5 H / 7 à 9 ans. 

Auteur : Agnès de Lestrade, Aurélia Fronty. 

Illustrateur : Aurelia Fronty. 

Maison d’édition : éditions du Rouergue. 

Date de parution : 2006. 

Age conseillé : 4-5 H / 7 à 9 ans. 

Résumé

L’enfant habite au sommet d’une très haute tour dans une grande ville où personne ne se connaît. « Chacun vit dans son petit appartement, comme s’il était le monde à lui tout seul». Un jour alors que l’enfant s’ennuie, il regarde les nuages par la fenêtre. Il en voit un en forme de pomme, l’attrape, le mange et le trouve très bon. Il mange alors tous les nuages du ciel, tant et si bien que l’eau vient à manquer. Les habitants assoiffés sous le soleil de plomb ne savent pas comment y remédier. Un vieil homme se met à creuser le sol, et bientôt toute la ville vient à son aide. Autour de ce trou, l’enfant se fait des amis, et passe maintenant son temps à jouer avec eux… En oubliant les nuages qui reviennent dans le ciel ! Alors la pluie tombe à nouveau sur la ville, mettant fin à la sécheresse.

Critique

J’ai choisi ce livre car le style des dessins m’a tapé dans l’œil ! Un style très coloré, enfantin, qui ressemble à de la peinture ou du collage, un peu comme de l’art naïf qui plairait sûrement aux enfants et qui serait inspirant pour travailler dessus.
Après les premières pages, on se demande comment les habitants peuvent gérer cette situation, si l’enfant va continuer de manger les nuages, s’ils vont trouver de l’eau au fond du trou… Et c’est intéressant de se rendre compte que le trou n’était pas la solution, mais qu’il a engendré indirectement la fin de la sécheresse en rassemblant les habitants ! Ce livre nous fait comprendre que lorsque l’on a un problème, on se rassemble, et c’est comme cela que les problèmes vont se résoudre, même si ce n’est pas de la manière dont on s’y attend. Je pense que c’est un bon message pour les enfants pour les emmener vers la solidarité et l’entraide. Parfois, les problèmes ne sont pas cachés là où on le pense ! J’ai aussi aimé le fait que le narrateur reste neutre et assez extérieur à toute l’histoire sans émettre d’hypothèse ou de commentaire, ce qui permet au lecteur de se faire son propre avis et ses propres déductions !

Conseils

Par rapport à ce livre, il y a plusieurs choses que l’on peut aborder avec les enfants. Tout d’abord, il serait intéressant d’utiliser ce livre pour les sensibiliser aux problèmes dus aux sécheresses dans le monde, et à l’importance de la solidarité. On peut aussi les faire se questionner sur les villes, par exemple leur demander comment on pourrait essayer de réunir les habitants etc. Aussi, le style des illustrations nous invite à faire dessiner/peindre/coller la ville aux élèves ! En restant dans un univers coloré, ils peuvent essayer d’imaginer cela. Je rajoute aussi que ce livre convient bien à la lecture en chambrette car les images prennent toute la page et qu’il y a peu de texte. Je pense qu’il serait intéressant de le lire comme cela afin de leur demander au milieu du livre comment ils pensent que cela va se terminer, et essayer de confronter leurs idées ! Ce livre est très inspirant et peut nous emmener dans des thèmes très différents mais tous très intéressants, c’est pour cela que je pense qu’il serait agréable à lire avec les élèves.

Elanor Guillaume Obéron, 1.5F

 

Commentaires

Les commentaires sont fermés