La tisseuse de nuages

Par annemarie

Chih-Nii trouvera-t-elle un moyen de faire revenir l’eau dans son village ?

 

Autrice : Ingrid Chabbert

Illustratrice : Virginie Rapiat

Maison d’édition : Des ronds dans l’O

Parution : Novembre 2012

Âge conseillé : dès 5 ans

 

Résumé du livre

Le village de Chih-Nii sur le Mont Tai est frappé par la sècheresse depuis des mois. Son père est parti chercher l’eau, comme le veut la tradition de leur village. Voyant que son père ne revenait pas et face au désespoir des habitants du village, Chih-Nii décide de trouver un moyen pour aider son père à ramener l’eau chez eux. Comment compte-elle s’y prendre ? Y parviendra-t-elle ?

A propos du livre

La première chose qui m’a interpelé en voyant ce livre, c’est le rouge flamboyant qui orne sa couverture. L’illustration qui s’y trouve nous baigne immédiatement dans la culture asiatique dont s’imprègne l’ouvrage, notamment grâce au magnifique dragon qui y est représenté, et nous invite à y voyager en découvrant son histoire. Au fil des pages, l’anticipation de découvrir comment Chih-Nii va faire face à ses problèmes donne envie au lecteur de continuer à suivre son histoire. Va-t-elle réussir à ramener l’eau au village ? Son père pourra-t-il rentrer ?

Les illustrations qui occupent l’entièreté des double-pages et qui contrastent le rouge et le vert m’ont beaucoup plu et mon transporté dans le monde de Chih-Nii. Le texte ne prend pas trop de place sur les pages, laissant la place aux illustrations pour nous permettre de véritablement nous immerger dans l’histoire. Je trouve que les illustrations d’un livre font toute la différence car c’est elles qui nous permettent de voyager et de rêver dans l’univers de l’histoire. Après avoir lu cet ouvrage, j’ai envie d’aller découvrir les autres travaux de l’illustratrice.

Je pense que l’autrice a écrit cette histoire afin de sensibiliser les enfants à la question de l’accès à l’eau potable et à son importance tout en nous faisant voyager en Asie. C’est un ouvrage que j’aimerais beaucoup présenter, non seulement à mes élèves, mais aussi à mes collègues et à mes proches qui ont des enfants. L’eau potable est un sujet d’environnement et de société très actuel et il est important d’y sensibiliser les élèves. D’ailleurs, je pense que le paragraphe « D’abord quelques fines gouttes, à peine perceptibles, qui effleuraient la peau. Puis une pluie légère comme le vent des étoiles. Et enfin, une pluie incessante et bien-aimée qui combla le village. Des cris de joie éclataient, les enfants jouaient dans les flaques » est le plus important de ce livre puisqu’il illustre le soulagement intense que ressentent les villageois d’enfin avoir de l’eau.

D’un autre côté, le livre mets en avant le personnage de Chih-Nii, une jeune fille courageuse et créative qui fait beaucoup d’efforts pour aider ses parents et pour sauver son village. Son père est fier d’elle et ne s’approprie pas les mérites de sa fille. Je trouve important de représenter ce genre de personnages qui vont à l’encontre des représentations patriarcales que l’on retrouve encore trop souvent dans notre société. On s’identifie à elle à travers sa motivation et sa détermination à réussir, ce qui rend son parcours d’autant plus important pour le lecteur. Je trouve la fin de l’ouvrage parfaite puisque la fin est une fin heureuse, sans injustice et qui nous donne espoir de, nous aussi, réussir à surmonter les défis que nous présente la vie.

 

Yaëlle Beer 1.2F

Commentaires

Les commentaires sont fermés