Auteur : Michaël Escoffier
Illustrateur : Matthieu Maudet
Maison d’édition : L’école des loisirs
Date de parution : 18.05.2016
Degrés conseillés : 3H-5H
Raison de ce choix de livre:
J’ai découvert ce livre pendant le cours de littérature de jeunesse. à vrai dire, c’est le premier que j’ai lu. Bizarrement, j’ai, des les premières pages, vu le potentiel moral de ce livre. Or, en voyant la première de couverture, cela ne me disait rien. J’ai trouvé que l’histoire avait un côté touchant et une morale intéressante car on entend souvent dire des parents qu’ils auraient voulu avoir un enfant parfait, sans qu’il n’y ait de bêtises, de cris, de pleurs, etc. On les entend beaucoup se plaindre, mais qu’en est-il du point de vue des enfants? S’ils pouvaient, se plaindraient-ils que leurs parents sont « imparfaits »? Qu’ils usent parfois de mauvaises méthodes pour les éduquer?
C’est par rapport à ces réflexions que je me suis faite, que j’ai décidé de porter mon travail sur cet ouvrage-ci.
Résumé :
L’histoire se déroule alors que deux parents se dirigent dans un supermarché dans le but de se procurer un enfant. Sur place, ils ont le choix parmi plusieurs modèles: un enfant musicien, un enfant surdoué, un enfant artiste, … Mais ils décident finalement d’opter pour un enfant parfait. Le petit blondinet les impressionne chaque jour, car il refuse tout type de sucreries, mange proprement, joue calmement, est poli et brillant à l’école. Un enfant parfait quoi!
Cependant, un jour, lorsqu’il se trompe de jour en se présentant à l’école déguisé en abeille pensant que c’était carnaval, il provoque le fou rire de la classe. Il rentre chez lui humilié et en colère. Ses parents, bouleversés par sa réaction, retournent au magasin pour voir s’ils peuvent le rendre au fournisseur.
Regard critique sur l’ouvrage :
J’ai choisi ce livre parce que le fond de l’histoire et la morale qui s’en dégage sont touchants. En effet, ce livre parle de parents cherchant l’enfant parfait. Mais comment un enfant dit « parfait » peut évoluer dans un environnement qui ne le pousse pas à le rester? Bien que cet ouvrage ne soit pas très long, on comprend au fil des pages que les parents ne rendent pas la vie très facile à cet enfant. C’est pourquoi son éducation parfaite peut difficilement avoir lieu si les parents sont loin de l’être.
Illustrations et écriture:
Les illustrations parlent d’elles-même. Elles sont très efficaces quant à la compréhension de l’histoire. Du fait qu’il n’y ai pas beaucoup de texte, ces images amènent un appui visuel qui enrichit l’écriture. De plus, le visuel, plutôt minimaliste, n’alourdit pas l’histoire, mais reste pertinente car les points principaux (émotion des personnages, couleurs, graphisme) sont mis en avant.
Comment utiliser ce livre en classe?
Ce livre pourrait être intéressant à travailler en classe pour faire travailler leur réflexion et y trouver une morale tous ensembles. En effet, l’histoire, étant facilement compréhensible, par les appuis visuels et textuels, peut susciter l’intérêt des auditeurs. Il pourrait être intéressant, pendant ou au terme de la lecture, d’entendre les points de vue des élèves pour voir comment chacun perçoit le message de l’histoire.
Le fait de pousser les élèves à réfléchir et à ainsi partager leurs avis, peut leur permettre d’apprendre à s’exprimer et à gagner confiance face à la classe mais d’également pouvoir se livrer, donner des points de vue plus personnels qu’ils pourraient relier à leurs situations familiales.
Elsa Stockhammer, 1.5F
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