« Laissons venir l’hiver »
Informations générales
Auteur : Charles-François Landry
Maison d’édition : N.P.C.K (Nestlé, Peter, Cailler, Kohler)
Date de parution : 1947
Degrés conseillés : 7-8 H
Critique
Pour cette critique littéraire, j’ai choisi l’histoire de M. Seguin et sa chèvre. Cette histoire se trouve dans un livre paru en 1947, intitulé « Contes et Légendes d’Europe ». Ce premier volume contient 24 histoires. Il a été édité par N.P.C.K. (Nestlé, Peter, Cailler, Kohler), j’ignorais que les marques de Chocolats suisses avaient publié des livres (albums-vignettes) qui ont connu un certain succès. Initialement recommandé pour les enfants de 6 à 10 ans, en raison de l’évolution de nos sociétés, je pense qu’il conviendrait mieux à un public légèrement plus âgé. Comme c’est un vieux livre il peut être perçu comme suranné.
Cette histoire a été choisie, car c’est un classique de la littérature jeunesse que je ne connaissais pas. Une œuvre d’Alphonse Daudet, écrivain et auteur dramatique français de la seconde moitié du 19e siècle. Dans le livre choisi, l’œuvre a été adaptée par Charles-François Landry, un écrivain suisse du 20e siècle. Si on s’intéresse à sa biographie et ses œuvres, on peut essayer de mieux comprendre son adaptation du livre.
Cette histoire raconte l’expérience de Monsieur Seguin, un homme vivant en Provence et qui aime les chèvres. Hélas, il perd six de ses chèvres dans la montagne, l’une après l’autre, dévorées par le loup. Malgré ses expériences décevantes, il achète une septième chèvre, une petite chèvre blanche qu’il affectionne. Cependant, cette chèvre aussi, s’ennuie dans la plaine. Un jour, comme les précédentes, elle casse sa corde pour s’enfuir dans la montagne. Là, c’est une magnifique journée que vit la chèvre, mais une fois la nuit venue, le loup la repère et se prépare à l’attaquer. Après une bataille qui a duré toute la nuit, M. Seguin arrive à temps pour tuer le loup et sauver sa chèvre. Malgré ses blessures, la chèvre survit.
M. Seguin construit une cabane dans la montagne et décide de ne plus retourner dans sa maison. Il trouve que la vie en montagne est belle et paisible. Il acheta ensuite d’autres chèvres et s’adapte à la vie de berger, appréciant la liberté et la nature.
J’ai eu du plaisir à lire cette histoire que je trouve très belle, dès le début lorsqu’on évoque la septième chèvre, j’ai espéré que celle-ci ne se fera pas dévoré par le loup comme les autres. J’ai été touché des choix pris par M. Seguin pour le bien de sa chèvre, puis pour son bien à lui lorsqu’il décide de rester dans la montagne, loin des histoires de la plaine.
L’écriture du livre est petite et le style d’écriture est vieillot. Je suis intrigué par la quantité de texte. En plus de la taille de l’écriture, ce format est démodé pour des enfants de 6 à 10 ans. Les illustrations sont petites et multiples, avec un style typique des années 40-50. Je trouve que l’ensemble donne un charme, comme j’apprécie les choses vintages, cette lecture fût une immersion dans la littérature jeunesse du milieu du 20e siècle. Je recommande ce livre qui constitue un bon exemple de ce qui était proposé dans ces années-là en Suisse. Du fait que les enfants trouvent un livre « vieux », le présenter en classe permettrait de mieux réaliser l’évolution des livres pour enfants et la diversité qu’il existe aujourd’hui pour eux. Le personnage de M. Seguin est attachant, car il aime les chèvres et la nature, ce sont des dimensions positive de la vie. Dans le livre il décide d’y consacrer sa personne. En tant que lecteur, j’ai été touché, car j’aime aussi les chèvres et la nature. L’histoire est belle, une version plus moderne serait sûrement plus adéquate pour les enfants, mais leur présenter ce livre aurait du sens pour leur carrière de lecteur. Une idée que j’ai pu appliquer en stage est de comparer deux versions d’une histoire.
Lionel Biner 1.2F
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