- Les auteurs-illustrateurs : Roald Dahl, illustré par Quentin Blake
- Maison d’édition : Gallimard
- Date de parution : 17 novembre 2008
- Âge conseillé/degrés : > 9 ans (cycle II)
« Bonjour, moi, c’est Charlie Bucket. Je ne le sais pas encore, mais je suis le garçon le plus chanceux du monde. Bientôt, ma vie simple va devenir palpitante, tout cela grâce à la découverte inattendue d’un ticket d’or dissimulé dans une plaque de chocolat Wonka. Je vais visiter sa chocolaterie en compagnie de quatre enfants excités, et l’issue de la visite va me réserver une surprise qui dépasse tout ce que j’avais pu imaginer jusque-là… »
Charlie et la chocolaterie a été un des tous premiers films que je suis allée voir au cinéma, et si je dois être honnête, chaque fois que je veux m’isoler dans un monde plus doux, je décide de lire celui-ci. Je connais les répliques et le déroulé des actions par cœur.
Je prends toujours autant de plaisir à lire ce livre, mais comme cela fait de nombreuses fois que je le lis, je n’ai plus d’émotions particulières qui me viennent à l’esprit.
La couverture contient pour moi tous les éléments principaux de l’histoire. On peut y voir Willy Wonka, célèbre chocolatier reconnu mondialement, Charlie Bucket, petit garçon d’une famille pauvre et personnage central du livre, et surtout le fameux ticket d’or qui permettra aux enfants qui en trouveront un de venir visiter la chocolaterie de Willy Wonka.
J’aime bien la description précise des pièces ou des décors dans lesquels les visiteurs de la chocolaterie sont emmenés. Cela permet à tous de s’imaginer un monde fantastique, et surtout de faire aller l’imaginaire des lecteurs.
C’est l’une des caractéristiques de Dahl. J’ai d’ailleurs au moins trois autres de ses livres.
Je le recommanderais plutôt à partir du cycle 2, car les mots et certaines expressions utilisées peuvent être difficilement compréhensible par des plus jeunes.
Je pense que cela peut-être un bon support pour une lecture suivie. Nous pourrions travailler sur l’imaginaire des enfants en leur lisant le descriptif d’une salle du livre et en leur demandant de dessiner celle-ci comme ils la voient dans leur tête.
Le livre est illustré, mais le fait que les dessins soient uniquement en nuances de gris n’est pas très adapté à une lecture devant des enfants de cycle 1. Ils se lasseraient vite. Malgré cela, l’absence de couleur nous permet de nous même « colorier l’image » comme on le souhaite.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Charlie. Même s’il vient d’une famille très pauvre et qu’il vit dans des conditions précaires, il garde toujours son altruisme, son calme et sa simplicité. Des qualités qui vont l’aider à déjouer les pièges « à enfants turbulents » que contient la chocolaterie.
Un point commun que je pense avoir avec lui, est que je partage les mêmes valeurs, en particulier l’altruisme et le sens de la famille.
La fin de l’histoire me plait beaucoup, car l’on apprend que Charlie qui avait tout juste de quoi vivre avant de découvrir la chocolaterie en repart avec la promesse que Willy Wonka va la lui céder quand il sera assez grand pour la gérer. Wonka a préféré récompenser l’enfant réfléchi, qui sait se retenir, et non ceux qui ne résistent pas à leurs pulsions.
Une des phrases que j’aime beaucoup est l’une du narrateur : « Il réclamait désespérément quelque chose de plus nourrissant que la soupe aux choux, mais ce qu’il désirait par-dessus tout c’était… du CHOCOLAT ! ». Ce fut la pensée la plus présente quand Charlie passait devant la vitrine de la chocolaterie. Il ne savait pas encore que cette odeur délicieuse allât devenir celle qui rythmerait sa vie dorénavant.
Pauline Roubaty 1.4F
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