« Au poulailler, c’est la famine! »
Titre: Les P’tites Poules, la Bête et le Chevalier ( tome 6 de la collection « Les P’tites Poules » )
Date de parution : 20 octobre 2005
Maison d’édition : Pocket Jeunesse
Auteur : Christian Jolibois
Illustrateur : Christian Heinrich
Âge conseillé (degré): à lire à l’enfant dès 5 ans (1-2H) et à lire seul à partir de 7 ans (3-4H)
Choix du livre :
J’ai trouvé ce livre chez moi. Il appartenait à mon petit frère et je me suis rappelé qu’il l’avait beaucoup apprécié quand il était petit alors qu’il n’aimait pas lire. C’est pourquoi j’ai décidé de faire ma critique sur ce livre. Lorsque je l’ai lu, j’ai beaucoup aimé les thématiques qu’il traitait comme la famille et l’amitié. Je l’ai trouvé court mais intense. Les évènements arrivent les uns après les autres et la situation finale survient rapidement.
Résumé :
Tout le poulailler meurt de faim, ils n’ont plus aucun grain de blé. Les poulaillers voisins sont eux aussi en détresse. Au même moment, une rumeur court : cette famine serait causée par une bête. Carmen, Carmélito et Bélino se lancent à la poursuite de leurs parents, partis chercher de quoi manger. Tout au long de leur parcours, ils croisent les poules d’autres poulaillers complétement terrorisées par cette créature ainsi que les poules changées en cristal par celle-ci. Ils tombent également sur le chevalier Lancelot. Sur le chemin, Carmélito trouve soudainement une solution et part chercher un objet qui les aidera à vaincre la bête. Carmen et Bélino se rendent donc avec Lancelot au château où se trouve la bête mais celui-ci se fait également changer en statue de cristal, suivi de Carmen. C’est à ce moment que Carmélito arrive au château avec l’objet et réussit à vaincre le basilic. Ceux qui avaient été changés en statue de cristal retrouvent leur apparence. Finalement, tout le monde félicite Carmélito qui a mis fin à la famine.
Regard critique sur l’ouvrage :
Après la lecture des premières pages, nous sommes immédiatement intrigués. Les évènements s’enchaînent rapidement, ce qui donne envie au lecteur de poursuivre sa lecture.
Nous voulons découvrir comment le problème du poulailler se résoudra et qui trouvera une solution pour mettre un terme à la famine. Les personnages sont intéressants et attachants. Les caractères de ces trois personnages principaux font rire le lecteur. Bélino est un bélier très peureux, Carmen est très courageuse mais insouciante et Carmélito est soucieux et rusé. Ce livre met donc en avant le courage, la ruse, la solidarité, l’amitié ainsi que l’importance de la famille.
Illustrations et écriture :
J’ai trouvé les illustrations de ce livre très réalistes et très colorées. Elles représentent parfaitement la situation. La couverture est elle aussi très colorée et donne envie de lire. On peut y voir les personnages principaux ainsi que la bête.
Concernant l’écriture, je trouve le vocabulaire adapté à des enfants. De plus, les registres de langue utilisés sont familier et courant, il est donc simple pour les enfants de comprendre. Il y a également beaucoup d’humour. Effectivement, tout au long du livre, on remarque des jeux de mots. Le texte est attrayant car les polices utilisées lors de dialogue et selon le contexte, correspondent au thème de la discussion. Par exemple, lors du dialogue avec Lancelot, le texte commence par une lettrine, ce qui fait référence au Moyen Âge, tout comme le chevalier Lancelot. Lorsque les personnages ont peur, la police change également.
En classe :
Selon moi, ce livre peut être lu avec des enfants qui commencent à lire car il est court et il n’y a pas beaucoup de texte. De plus, il y a des images à chaque page, ce qui aide les élèves à comprendre ce qu’ils lisent.
Emilie Cudré-Mauroux, 1.1F
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