Informations générales sur le livre :
Auteurs-illustrateurs : Geoffroy de Pennart
Maison d’édition : Kaléidoscope
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 40
Âge conseillé/degré : 6-8 ans / 3-5H
Résumé :
Le petit chiot Tom, vit une vie des plus pesantes depuis le tragique accident causant le décès de ses parents. Contre son grès, le jeune orphelin est placé au sein de la famille Nonosse. Cette famille de loups est composée de 4 membres : la mère et le père se prénomment Ross et Gladys et leurs enfants s’appellent Nasty et Sniky. Ils possèdent un grand garage et vont obliger Tom à y travailler dès son plus jeune âge. Tom n’a jamais eu la possibilité d’œuvrer dans un domaine qui lui plaisait ou d’exercer une de ses passions car Ross et Gladys le forçaient à bosser dans leur entreprise.
Au fil du temps, un fossé entre Tom et les deux enfants de la fratrie s’est créé. Il y avait beaucoup trop de différences de traitement et d’injustices. Le petit chien travaillait d’arrache-pied pendant que Nasty et Sniky se moquaient de lui en le surnommant « Cambouis », en référence à la saleté présente sur ses vêtements. Les deux frères profitaient de tous les cadeaux que leurs parents leur offraient sans mettre une seule patte dans l’atelier familial.
Vint le jour où Cambouis, après avoir lu un article de journal, décida d’annoncer à ses patrons qu’il voulait enfin exercer sa passion, le chant. Il voulait s’absenter pour pouvoir enfin vivre de ses rêves mais Cambouis vit ses espoirs être mis à l’épreuve plus d’une fois. Il dû surmonter de nombreux obstacles jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre de personnes qui feront changer le cours de son distinct…
Critique :
Pour commencer cette critique, je me suis posée la question suivante : pourquoi ai-je choisi ce livre ? En lisant le pitch se trouvant sur la quatrième de couverture, j’ai retenu le fait qu’il s’agissait d’une sorte de revisite de Cendrillon et cela m’a beaucoup intriguée. Je voulais absolument le lire pour pouvoir vérifier par moi-même, si effectivement, ce livre reprenait de façon revisitée, des éléments du fameux conte de Cendrillon, voire même de l’adaptation cinématographique de Disney, qui petite, m’a tant plue. Après l’avoir attentivement lu, j’ai donc relevé plusieurs indices qui m’ont effectivement fait penser à Cendrillon. La phrase qui m’a le plus marquée est la suivante : « Mon Dieu, la voiture ! J’ai promis de la ramener avant minuit ! » (p.27), qui m’a fait penser à la fin du film Disney où la princesse doit absolument rentrer du bal avant minuit.
Ce que j‘ai le plus aimé dans ce livre ce sont les thèmes implicitement et explicitement abordés. On retrouve par exemple, le thème de la passion, de l’amour, de la musique, mais aussi et surtout le thème du travail. Je trouve que ce sont des thématiques importantes à aborder et elles permettent, comme dans cette histoire, de faire comprendre aux enfants qu’il faut qu’ils choisissent un métier qui leur plait et qui les passionne. Ils ne doivent pas être contraints par quiconque. Je trouve que cette morale est très forte et que si je lis ce livre avec mes élèves, je ferai en sorte de les mener en direction de cette réflexion.
Ce livre m’a fait rêver car on voit bien que la vraie passion de Cambouis est le chant et qu’en ayant rencontré ses « anges gardiens », il a enfin pu réaliser son rêve et même en faire son gagne-pain.
Ce que j’ai su apprécier de ce livre est sa mise en page. Il y a beaucoup d’illustrations et peu de texte. Par conséquent, les pages ne sont pas surchargées et je pense qu’ainsi, les enfants seront beaucoup plus motivés à le lire que si on leur présente un livre avec de longues pages de texte.
Le vocabulaire est cepedant assez compliqué. On le remarque par exemple aux pages 7 et 10 avec les mots « avenant », « épatant » et « affublèrent » qui me semblent trop complexes pour des enfants de 6 ans.
Selon moi, ce livre est un bon exemple de ce qu’est une revisite. Je l’ai trouvé très interessant et super original. Je pense qu’il peut être proposer à un large public et est susceptible de plaire aux petits comme aux grands.
Marion Zumaquero, 1.5 F
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