Informations sur l’ouvrage
Titre : Comment ratatiner les méchantes maîtresses ?
Auteur : Catherine Leblanc
Illustrateur : Roland Garrigue
Date de parution : 2016
Maison d’éditions : éditions Glénat
Âge conseillé : 10 ans et +
Résumé de l’ouvrage :
Il s’agit d’un album illustré qui traite de la thématique scolaire. L’auteur illustre les différentes situations auxquelles les élèves peuvent être confrontés dans la réalité, par des images caricaturées. Avec une touche d’humour, l’auteur permet aux petits élèves de dédramatiser les situations de tension auxquelles ils pourraient s’identifier.
Il est évident qu’il y a des profs géniaux, mais certains ont quand même de vilains défauts… En effet la vie scolaire n’est pas synonyme de long fleuve tranquille, et cet album peut le témoigner… Tout d’abord, il y a l’enseignante trop sévère, ou au contraire trop laxiste. Il y a celle qui n’entend pas quand la sonnerie retenti, mais qui est capable d’entendre la moindre critique que vous avez chuchotée. N’oublions pas l’enseignant qui a des rayons laser à la place des yeux et qui est capable de détecter la moindre erreur de votre part. Mais les plus redoutables sont les maîtresses qui vous crient dessus tel un dragon enragé, ou celles vous rabaissent sans cesse avec leur langue de vipère. Quoiqu’il en soit, ces vilains professeurs seront démasqués. Désormais, c’est au tour des élèves de prendre leur revanche !
À propos du livre…
J’ai choisi ce livre en le prenant dans la bibliothèque de ma petite sœur de 10 ans. Le titre m’a directement sauté aux yeux et intéressé puisqu’il a un rapport avec mon futur métier d’enseignant. Les caricatures des différents professeurs m’ont fait beaucoup sourire tout au long de l’album. Je trouve qu’il transmet un sentiment rassurant, car on peut vraiment s’identifier à certaines situations qui nous sont forcément arrivées ou qui pourraient nous arriver. Je trouve que le texte est très attractif, et qu’il installe une grande proximité entre l’auteur et le lecteur. Les illustrations sont attrayantes, elles démontrent des situations de classe de manière caricaturée. Il y a peu de texte, beaucoup de couleurs et d’illustrations, ce qui rend le livre amusant et intéressant. Le format est adéquat, et le fait de tourner les pages pour avoir une nouvelle situation rend l’activité ludique.
J’adore l’humour de l’auteur et je recommanderais volontiers ce livre à mes élèves, ou à n’importe quel enfant qui va à l’école finalement. En revanche, je ne pense pas que je lirais ce livre à mes élèves, car je trouve que c’est un livre qui nécessite une lecture intime et personnelle afin de pouvoir s’y identifier. De plus, je trouve que les illustrations sont très importantes et nécessitent du temps pour être vues. Mais si je le faisais, je lirais le livre en plenum devant mes élèves avec un projecteur pour les images. Je pense que j’exploiterais ce livre pour ensuite en créer une autre activité ludique, en demandant aux élèves de représenter des situations comme celles-ci pour que l’on puisse créer notre propre livre. Les élèves seraient donc les personnages principaux de l’ouvrage.
Selon moi, l’auteur a écrit ce livre pour aider les élèves à dédramatiser certaines situations auxquelles ils s’identifient. Le fait de prendre certaines situations de tension avec de l’humour, leur permet de prendre du recul sur leurs émotions afin de se dire que finalement ce n’est pas si grave. Je peux personnellement m’identifier à certaines situations, et ce livre m’aurait apporté du réconfort lorsque j’était au collège primaire.
Je ne changerais pas la fin qui, je trouve, est un beau message. « Si enfin elle finit par quitter l’école, tu pourras peut-être devenir maîtresse à la place de la maîtresse ! Mais alors fais bien attention… car tous les petits élèves risquent de vouloir te ratatiner ! ». Je trouve que le message donné avec une touche d’humour est important et marque bien la fin de l’histoire, car quoiqu’on fasse, les élèves auront toujours envie de nous ratatiner finalement. C’est un choix judicieux de l’auteur, qui permet que les élèves se rendent compte qu’ils ont aussi des vilains défauts…
Maxence Hotz
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