INFORMATION SUR LE LIVRE
Auteur : Mario Ramos
Illustration : Mario Ramos
Maison d’édition : L’école des loisirs
Parution : septembre 2003
Âge conseillé : 6-8 ans (3-4H)
CRITIQUE DU LIVRE
Résumé
Cette histoire raconte celle d’un petit ours qui se promène à vélo dans les bois. Comme il fait chaud, il s’approche d’un étang afin de se rafraîchir. C’est alors qu’une voix l’interpelle. C’est la princesse Grenouille. Petit Ours se montre sceptique face à cette affirmation. Une princesse sans couronne, est-ce vraiment possible ? Les deux personnages vont par la suite se lier d’amitié et devront faire preuves de ruses pour échapper à une vilaine sorcière et un ogre affamé.
Pourquoi ai-je choisi ce livre ?
J’ai choisi ce livre car les histoires de Mario Ramos ont toujours suscité mon attention. En particulier, j’ai eu l’occasion de découvrir et de partager C’est moi le plus beau (Ramos, 2007) lors de mon stage. Ce livre a connu un grand succès auprès des élèves, et j’ai pu constater qu’ils étaient non seulement enchantés par cette histoire, mais aussi nombreux à la connaître déjà. C’est donc pour cette raison que je me suis penchée sur un livre du même auteur.
Ce que j’apprécie particulièrement chez cet auteur
Ce que j’apprécie fortement chez Mario Ramos, c’est l’humour qu’il parvient à transmettre à travers les personnages qu’il anime. Dans cette histoire, il met en scène une grenouille dépourvue de couronne et un ours se présentant comme étant un prince nommé Charmant. Mario Ramos utilise une approche drôle et originale pour raconter des contes de fées. En détournant les attentes habituelles, il fait rire les lecteurs et les invite à réfléchir sur les idées préconçues. Cela encourage aussi les enfants à se questionner sur la thématique des stéréotypes.
Comment exploiter ce livre en classe ?
Selon moi, il est essentiel d’aborder la question des stéréotypes avec les élèves en lisant ce livre en classe. Dans La princesse Grenouille, il y a l’idée selon laquelle les princesses doivent toujours porter des couronnes, le cliché du prince charmant sur son cheval blanc, la représentation de la sorcière avec un nez crochu, une verrue et un chapeau pointu, et ainsi de suite. Il est important de remettre en question ces images figées et d’encourager les élèves à penser au-delà de ces stéréotypes traditionnels. Dans ce livre, Ramos détourne l’image traditionnelle de la sorcière en la faisant porter dans son panier des tomates au lieu des pommes habituelles. Ces tomates n’ont pas un effet d’empoisonnement comme on peut le voir dans d’autres histoires telles que Blanche neige et les sept nains, mais plutôt le pouvoir de tomber amoureux. Cette représentation déconstruit de manière humoristique le cliché de la sorcière maléfique.
Les illustrations
Les illustrations dans ce livre vont au-delà de l’esthétisme et occupent une place importante. En effet, elles jouent un rôle crucial dans la progression de l’histoire, puisqu’elles complètent le texte. De plus, il est facile de lire les émotions de chacun des personnages grâce à leurs visages particulièrement expressifs. Cela permet aux enfants de suivre le conte de manière active, renforçant ainsi leur compréhension de l’histoire.
En résumé
En somme, il s’agit d’un livre et plus largement d’un auteur que je recommande d’exploiter en classe pour toutes les raisons que j’ai pu évoquer lors de ma critique (l’humour, les stéréotypes déconstruits, ses illustrations expressives, etc.). Je vous invite fortement à lire la suite de ce conte afin de découvrir par vous-même les aventures de Petit Ours et de la princesse Grenouille avec une fin qui ne manquera certainement pas de vous laisser un petit sourire aux lèvres.
Morgane Wehrli (1.6F)
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