Auteures : Didier Lévy
Illustrateur : Ronan Badel
Maison d’édition : Albin Michel Jeunesse
Date de parution : 26.01.2022
Âge conseillé : dès 4 ans (1H-2H)
Pourquoi j’ai choisi ce livre :
J’ai choisi ce livre car la thématique abordée ; le prénom et l’identité me semblait importante. De nombreux enfants passent par un stade où ils n’aiment pas le prénom que leurs parents leur ont choisi. Ils n’arrivent pas à lier ce prénom à leur identité. Aborder ce sujet permet aux enfants qui passent par cette étape de mieux tolérer voire apprécier leur prénom. Ils comprennent également qu’ils ne sont pas seuls dans cette situation, mais que beaucoup d’autres enfants et adultes passent et sont passés par là.
Critique :
Dans ce livre, j’ai beaucoup aimé le fait que la majeure partie du livre soit du dialogue car je trouve pour ma part que les enfants sont d’autant plus captivés par la narration d’une histoire quand les personnages s’expriment avec du discours indirect. En plus, de cet aspect, j’ai particulièrement apprécié les touches d’humour de l’auteur lorsqu’il nomme les personnages par leur « nouveau » nom tel que ; « La-fille-qui-ne-veut-plus-s’appeler-Rosemonde ». Ce genre d’humour plaît généralement aux élèves de 1H-2H. Le titre du livre ; « Rosemonde, tu parles d’un prénom ! » est également attrayant et drôle. Concernant les illustrations, il y en a vraiment beaucoup. Je trouve que cela est une bonne chose car cela captive les élèves. Cependant, cela ne leur permet pas de faire travailler leur imagination. Néanmoins, les illustrations sont colorées et attrayantes. Un point légèrement à part mais qui m’a interpelé en bien est le faut que l’héroïne soit rousse. Bien que ce soit en cours d’évolution, les personnes aux cheveux roux sont minoritairement représentées dans les livres. De ce fait, j’ai apprécié qu’une personne généralement moins représentée le soit dans un ouvrage. Cela permet aux enfants roux d’avoir un personnage auquel s’identifier ou encore de rendre tout à fait normal que toutes les personnes présentes au sein d’une société y soient représentées.
Visée :
Tout comme les auteurs, je recommanderais ce livre aux enfants en bas âges (4-6 ans). Énormément d’adultes n’apprécient toujours pas leur prénom ou ne l’ont pas apprécié à une certaine période de leur vie. De plus, le prénom est une grande partie de l’identité surtout lorsque nous sommes enfants et que notre identité est en construction. Traiter de ce sujet au travers d’un livre drôle et décomplexé peut permettre de faire évoluer le rapport d’un enfant à son identité. En plus de l’auto acceptation, ce livre encourage également le respect face aux différents prénoms.
En classe ?
C’est un livre que j’aimerais beaucoup lire à mes futurs élèves, pour les différents points cités ci-dessus. En complément, je travaillerais sûrement sur la richesse des prénoms telle que leur signification, leur histoire ou encore leur origine.
Jeanne Crausaz
Rosemonde tu parles d’un prénom
Rosemonde a décidé qu’elle ne s’appellerait plus Rosemonde ! Elle en a marre de ce prénom vieillot. Pourtant son ami Charlus aimerait bien s’appeler comme elle. Il décide alors de s’appeler Charlus-Rosemonde.
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