Anatole traîne derrière toujours derrière lui sa petite casserole. Elle lui est tombée dessus un jour… On ne sait pas très bien pourquoi. Depuis, elle se coince partout et l’empêche d’avancer. Un jour il en a assez et décide de se cacher. Mais heureusement les choses ne sont pas si simples…
Informations générales
Titre : La petite casserole d’Anatole
Édition : Bilboquet-Valbert
Auteure/Illustratrice : Isabelle Carrier
Date de publication : 2009
Collection : Les Tresors Bilboquet
Âge recommandé : À partir de 4 ans
Résumé de l’histoire
Anatole est un petit garçon pas tout à fait comme les autres : il traîne derrière lui une petite casserole, qui est tombée sur lui soudainement un jour, sans qu’on sache pourquoi. Cette casserole complique sa vie : elle l’empêche d’avancer, attire des regards, les autres ne voient plus rien d’autre que sa casserole quand ils croisent Anatole.
Un jour, Anatole en a assez et décide de se cacher. Heureusement, les choses ne sont pas si simples et il rencontre une personne qui a aussi une petite casserole. Avec patience et gentillesse, elle lui apprend à faire de sa casserole une force, à mieux vivre avec et à découvrir qu’il est bien plus que ce qu’il traîne derrière lui.
À travers des mots simples et des illustrations poétiques, La petite casserole d’Anatole raconte une histoire universelle sur l’acceptation, la résilience et la richesse des différences.
Critique de l’ouvrage
Pourquoi j’ai choisi ce livre ? Lorsque je l’ai lu, il m’a tout de suite marqué, car il présente un sujet très important d’une façon très adaptée pour les enfants et qui sensibilise tout de suite au sujet principal. En effet, la casserole que traîne Anatole partout où il va, représente un handicap. Ce que je trouve bien c’est que ce handicap n’est pas précisé, on sait simplement que c’est quelque chose qui l’empêche de vivre comme tout le monde et qui est remarqué par les autres autour de lui. Cela permet à chaque enfant qui se sent différent de pouvoir s’identifier à Anatole. J’aime aussi particulièrement ce livre car on peut le lire avec n’importe quel enfant, qu’il soit atteint d’handicap ou non. Il est justement aussi adapté pour les enfants non atteints de trouble ou handicap car il leur permet de mieux comprendre les enfants différents et de les respecter, les prendre en compte avec leur différence.
J’aime aussi paarticulièrement le personnage qui apparaît au milieu de l’histoire. Il s’agit d’une femme qui a aussi une petite casserole dans sa poche et qui est appelée « personne extraordinaire » dans le livre. Elle va aider Anatole à surmonter sa casserole et en a également une dans sa poche pour souligner l’idée que tout le monde a ses propres défis et difficultés, même si ces derniers ne sont pas toujours visibles. La casserole qu’elle porte symbolise un handicap, une différence ou une difficulté personnelle, mais elle montre aussi que chacun, quel que soit son problème, peut apprendre à vivre avec et à en tirer des forces. Cela démontre que l’acceptation de soi et des autres ne signifie pas l’absence de difficultés, mais plutôt la capacité à les gérer, à les comprendre et à s’adapter. Cela renforce le message de solidarité et de bienveillance, où l’on aide les autres tout en reconnaissant que chacun porte ses propres fardeaux.
Je trouve que ce livre parle particulièrement à tout type de personne. Le fait que le message soit donné au travers d’une allégorie le rend accessible aux enfants, comme aux adultes. Je me verrais donc très bien le lire aux enfants de ma classe, quel que soit l’âge des enfants. Ce livre permettrait d’introduire une séquence ciblée sur le thème de la différence à effectuer avec les enfants de tout âge.
Au niveau du format, je le trouve également très adapté même pour les enfants plus jeunes, car il y a peu de texte (ce qui rend la lecture facile) et on peut bien comprendre l’histoire par les images également.
Sophie André 1.1F
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