« Le monde entier est une énorme pelote de câlins bien serrés, où tout se tient, se réchauffe et se complète. »
Autrice : Manuela Monari
Illustratrice : Evelyn Daviddi
Maison d’édition : Rue du monde
Date de parution : 2016
Âge conseillé/ degrés : 3-6 ans/ 1-2-3H
Ce livre représente une discussion entre un petit ours et son papa pendant qu’ils se baladent en forêt. Le petit commence par faire une observation sur les nuages qui embrassent les montagnes et les fleurs qui se serrent autour de leur cœur et que le tout tient grâce à du miel. Son papa lui répond alors en lui expliquant que « tout se fait des câlins » et que c’est ainsi que le monde existe et fonctionne. Il lui donne plusieurs exemples, comme celui des abeilles qui embrassent les fleurs pour ensuite nous donner du miel. Le petit comprend alors qu’il est lui aussi né après un câlin, ce que son père lui confirme. Ce dernier conclue la discussion par cette phrase : « Le monde entier est une énorme pelote de câlins bien serrés, où tout se tient, se réchauffe et se complète ». Et le petit ours est satisfait.
Ce livre a attiré mon attention par sa jolie couverture que je trouve très douce et apaisante. J’ai vite compris en lisant les premières pages que le papa allait expliquer à son enfant le fonctionnement du monde d’une manière imagée et sûrement rassurante pour lui, sans pour autant mentir. J’ai trouvé que c’était une bonne manière de le faire, puisque de toute façon le monde est bien trop compliqué à expliquer, surtout à un enfant. Cela reste cependant très simplifié, c’est pourquoi ce livre est adapté pour les petits enfants et donc les premières années de scolarités.
J’ai trouvé les illustrations très chaleureuses, comme si elles avaient été faites avec la technique du collage. Elles montrent aussi que nous vivons tous dans le même monde et que nous ne sommes pas si différents les uns des autres.
J’aime bien la citation que j’ai citée plus haut (« Le monde entier est une énorme pelote de câlins bien serrés, où tout se tient, se réchauffe et se complète »), car elle donne une vision positive et attendrissante du monde qui nous entoure. Elle évoque la solidarité et l’unité entre les êtres vivants qui constituent cette pelote et que tout est lié et interconnecté pour créer un tout solide.
Le personnage du papa m’a paru être un personnage sage, qui se veut protecteur avec son fils. L’enseignant.e peut s’assimiler à ce personnage, car cela lui donne un moyen d’expliquer les choses simplement et avec bienveillance en donnant une belle image du monde aux élèves. Le petit ours, quant à lui, semble être un enfant curieux, tout comme le sont souvent les enfants de manière générale. Je pense alors que des élèves pourraient s’identifier à ce personnage, puisqu’ils pourraient avoir les mêmes questions que lui lors d’une balade en forêt.
La fin de l’histoire m’a un peu déconcertée au début, car je ne voyais pas forcément de lien direct avec l’histoire. Elle se termine par cette phrase du petit ours : « Oh, serre-moi dans tes bras, Papa, le vent souffle si fort maintenant… ». Cependant, en la relisant, je pense que cela signifie simplement qu’il a eu les réponses à ses questions et qu’il est passé à autre chose tout en retenant le côté affectif des explications de son papa.
Je conseille alors vivement ce livre pour des enfants curieux d’en apprendre plus sur notre monde.
Noa Wuergler, 1.4F
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