
Certains livres ne cherchent pas à s’imposer. Ils se laissent approcher lentement, dans un souffle presque imperceptible. Me taire, de Sandro Marcacci, avance sans forcer le pas. Pas de démonstration, pas de grands effets. Le texte enveloppe, puis échappe. Il retient plus qu’il ne dévoile. Tout se joue entre les mots : dans les silences, les phrases […]